Hasna FADEL
Laboratoire : UFR Interdisciplinaire en Médiation des Savoirs
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’El Jadida (FLSHJ)
Université Chouaib Doukkali – El-Jadida
Résumé
Cet article examine l’intégration des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans le système éducatif au Maroc. Il identifie les défis persistants qui ont poussé le Royaume à lancer des réformes pertinentes dès le début du troisième millénaire. Plusieurs programmes, tels que Maroc Digital et Génie, ont été mis en place pour généraliser l’usage des TIC. Au terme d’une étude de terrain, nous avons abouti à des résultats indiquant un écart significatif entre les discours politiques favorables aux TIC et l’intégration effective de ceux-ci, en particulier dans les classes de langues. Les enseignants manquent souvent de formation spécifique, et l’infrastructure inadéquate entrave une utilisation optimale des TIC en classe. Une formation continue et un meilleur équipement sont recommandés pour améliorer l’intégration des TIC dans l’enseignement au Maroc.
Mots clés : Système éducatif marocain; Intégration des TIC; Réformes éducatives; Défis persistants.
Abstract
This article examines the integration of Information and Communication Technologies (ICT) into the education system in Morocco. It identifies the persistent challenges that prompted the Kingdom to launch relevant reforms at the start of the third millennium. Several programmes, such as Maroc Digital and Génie, have been put in place to generalise the use of ICT. At the end of a field study, we came to the conclusion that there is a significant gap between the political rhetoric in favour of ICT and the actual integration of ICT, particularly in language classes. Teachers often lack specific training, and inadequate infrastructure hinders optimal use of ICT in the classroom. Ongoing training and better equipment are recommended to improve the integration of ICT into teaching in Morocco.
Keywords : Moroccan education system; ICT integration; Educational reforms; Persistent challenges.