LITTERATURE MAGHREBINE DE LANGUE FRANÇAISE ENTRE PASSE COLONIAL ET PRESENT POSTCOLONIAL : BINARISME ET BILINGUISME

MAGHREBIAN LITERATURE IN FRENCH    BETWEEN COLONIAL PAST AND POSTCOLONIAL PRESENT : BINARISM AND BILINGUISM

Dounya Orchi & Pr. Zouhir Zighighi

dounyaor@hotmail.com

zighighi_zouhir@yahoo.fr

Université Ibn Tofail, Maroc

Faculté des langues, Lettres et Arts

Laboratoire Langage et Société

Résumé

Depuis son apparition vers les années 1950s ,  la création littéraire en langue française  a  suscité beaucoup de  débats, en l’occurrence, le premier roman d’Ahmed Sefrioui ‘’La boîte  à merveille’’(1954) qui  a  soulevé une vive polémique  entre acceptation  et refus de cette littérature émanant  de la situation coloniale au point que plusieurs observateurs s’attendaient à son éclipse après l’indépendance du Maghreb. Cependant, la littérature maghrébine d’expression française n’a fait qu’à florir  pendant la période postcoloniale, abordant  outre la  revendication identitaire, d’autres thèmes, en rapport avec le vécu quotidien des Maghrébins  installés dans leurs pays  ou  immigrés  en France.

La culture d’origine est fort présente  dans La grande  majorité des textes caractérisés par  l’intrusion  de termes empruntés de langues vernaculaires, l’arabe ou l’amazigh.  Ceci dit, l’écrivain maghrébin est au moins  bilingue. La langue d’écriture lui sert à exprimer la binarité  de son héritage culturel et linguistique. Son  écriture  subversive  constitue  un mélange de genres  transgressant   les règles de la langue française et de la production romanesque  classique créant ainsi un nouveau genre.

Mots-clés : postcolonial, binarisme, bilinguisme, identité, interculturel, littérature maghrébine d’expression française


Abstract

Since its appearance around the fifties, the literary  creation in french  has sparked  much debate, especially  the first novel by Ahmed sefrioui ‘the box of wonders (1954) has provoked a hug controversy between acceptance and rejection of this literature that outcomes from the colonial situation that several observers expected its disappearance after the independence of the Maghreb. However, the Maghrebian literature in French got more and more prosperous during the postcolonialism, addressing,  besides the claim of identity, other themes, related to  with the daily life of the Maghrebians settled in their countries or immigrants in France.

The culture of origin is strongly present in the majority of texts characterized by the intrusion of terms borrowed from vernacular languages like Arabic and Amazigh. This means  that the Maghreban writer is at least bilingual, the language he is writing in helps him to express the binary of his cultural and linguistic heritage. His subversive writing constitutes a mixture of genders that violate the rules of French and classical novelistic production thus creating a new gender.

Keywords :postcolonial ,binarism ,bilinguism ,identity ,intercultural ,  Maghrebian literature  of french  expression

Introduction

Le terme ‘’postcolonial ‘’ ou post-colonial’’ utilisé  par les chercheurs britanniques dans les années soixante-dix, renvoie à une distinction d’époques et recouvre une dimension chronologique. Tout état fraichement décolonisé est qualifié, dans différentes études de ‘’post-colonial’’ ou postcolonial (appellation américaine). Cette notion est chargée non seulement d’une dimension chronologique, mais aussi épistémologique.

Les chercheurs qui ont fondé et développé les études postcoloniales sont eux-mêmes issus, dans leur grande majorité, d’expériences transculturelles et de conditions diasporiques. Ils vivent dans leur quotidien l’expérience de l’entre-deux  et tentent de la théoriser.

L’approche postcoloniale prend en compte également la période précoloniale (avant le colonialisme), coloniale (pendant le colonialisme) et bien entendu celle d’après l’indépendance. Cet arrière-plan historique et épistémologique est tout aussi indispensable dans l’étude des sociétés et des phénomènes postcoloniaux.

La présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord a favorisé l’émergence d’une littérature produite par des Maghrébins, mais en langue française. Les premiers textes publiés en français ont suscité une polémique chez les nationalistes qui avaient du mal à l’appréhender en affirmant que cette forme d’écriture constitue une trahison et une atteinte à l’identité nationale surtout que la structure colonisatrice a été fondée sur la dépréciation des cultures dominées voire à l’effacement de l’identité des indigènes.

Nonobstant, la littérature maghrébine d’expression française est née (dans les années 1945-1950) pour compléter la lutte anticoloniale. Ecrire en français dans un contexte plurilingue comme le Maghreb était pour certains écrivains un choix afin de représenter leurs coutumes et leurs traditions  dans un espace socioculturel  caractérisé par des chocs culturels et d’acculturation.

 En fait, les textes maghrébins ayant approprié la forme romanesque occidentale expriment cette mouvance entre la contestation et l’affirmation de soi. Ce contact avec l’Autre (les Français) a entrainé l’émergence du ‘’je’’ dans un contexte sociétal arabe religieux du ‘’nous’’ collectif ; ce ‘’je’’ individuel  exprime l’intime et dévoile ce qui est dissimulé ou même repoussé voire rejeté. Dans ce sens, l’écrivaine et sociologue marocaine  Fatima Mernissi déclare  que :

« Notre identité traditionnelle reconnaissait à peine l’individu, car perturbateur de l’harmonie collective .En Islam, la notion de l’individu à l’état de nature dans le sens philosophique du terme est inexistante .La société traditionnelle fabriquait des musulmans soumis au groupe. » [1]

Plusieurs écrivains maghrébins ont rédigé leurs œuvres à la première personne du singulier tels l’algérien Mouloud Feraoun dans ‘’Le fils du pauvre’’(1950), Mouloud Mammeri dans ‘’La colline oubliée’’ (1952), Albert Memmi dans ‘’La statue de sel’’(1953) et bien d’autres.

Certes la production littéraire d’expression française a été attachée à la problématique de l’identité culturelle en abordant des thèmes tels que le déracinement, le déchirement, le témoignage et la revendication identitaire. Les fondateurs de cette littérature ont conduit une réflexion critique de leurs sociétés munie d’une prise de conscience identitaire (Kateb Yassine 1928-1989, Driss Chraïbi, Abdelouahab  Meddeb…).

Nous sommes alors en droit de nous poser les questions suivantes: la langue impériale est-elle  un gain pour eux, un  moyen d’ouverture à l’autre, autrement dit,  est-elle  un symbole d’inter culturalité ou une forme  de déculturation? Le bilinguisme attesté dans les œuvres marocaines relève-t-il d’une  binarité culturelle?

Il est vrai  que la littérature de langue française au Maroc depuis la restauration du protectorat, était exclusivement une littérature française sur le Maroc. Les auteurs  de la littérature coloniale avaient des représentations mythiques et idéologiques qui s’opposent à celles qui existent en réalité.

La langue française a été imposée contre les langues nationales ou vernaculaires dans les établissements scolaires ce qui  a engendré, en conséquence, une littérature marocaine d’expression française  que Jacqueline Arnaud définit comme étant que :

« production par des auteurs écrivant le français, en français, mais non en tant que français. »[2]

Le roman était le genre dominant, les écrivains marocains l’ont adopté comme un genre littéraire privilégié pendant le colonialisme et après l’indépendance.il  intègre la littérature orale (conte, proverbe…) et puise du réel  vécu comme source qui lui procure son originalité et sa particularité.la production littéraire de langue française a révélé la vraie identité du Marocain, en représentant l’autochtone dans la fiction, que les textes coloniaux ont ignoré ou évoqué de manière péjorative.

Néanmoins, cette littérature n’était pas appréciée par certains intellectuels marocains car elle est écrite dans la langue du colon dont l’usage implique la soumission à la culture occidentale, en l’occurrence les textes qui diffusent des idées mettant en cause les croyances et les traditions du pays, dans une période de militantisme nationaliste et du combat pour l’indépendance. ‘’Le passé simple’’(1954) de Driss Chraïbi  en est l’exemple flagrant ; cette œuvre a provoqué une certaine controverse, les politiciens nationalistes s’en emparent pour accuser son auteur d’offrir des armes à l’adversaire (les occupants français). Chraïbi fut donc l’objet d’une critique acerbe en l’accusant de trahison.

Toutefois, l’écrivain marocain s’engage d’abord à montrer l’existence de sa culture puis il dénonce l’injustice coloniale  surtout qu’elle est en contradiction avec les enseignements humanistes prodigués à l’école française.il s’adresse alors à une conscience internationale, ce qui justifie son choix d’écrire en français.il se situe de ce fait, dans un langage romanesque, ou poétique, qui est en grande partie celui de l’humanisme, ce que veut dire une université supposée de valeurs  et du langage. Il vit  profondément la déchirure entre deux systèmes de valeurs : l’univers intellectuel français moderne, et l’autre de sa famille qui tire sa légitimité  des dogmes d’ordre religieux et traditionnel.

Driss Chraïbi représente une prise de conscience du problème identitaire par sa contestation contre le processus d’acculturation établi par le pouvoir français. En témoignage  son personnage qui se trouve dans une situation de vide identitaire et s’en prend de manière implicite au régime colonial ; le protagoniste Driss Ferdi étant adolescent formé à l’école impériale, exprime sa révolte aussi contre son père, figure patriarcale de la grande bourgeoisie marocaine.

 Ses seconds romans tels que la quasi-totalité des œuvres produites par ses contemporains, sont marqués par le sentiment de la perte et de l’aliénation dans la quête  d’une authenticité individuelle ou collective. Le roman alors n’est plus considéré comme un produit colonial ; il a connu un grand succès, le critique littéraire Abdellah Alaoui affirme, à cet égard, que :

« le choix du roman comme genre  ,même écrit dans la langue du colonisateur ,offrait de nouvelles possibilités  d’expression esthétiques et d’idées socioculturelles et politiques que les autres genres ne pouvaient pas intégrer avec autant d’efficacité et de force . » [3]

Cet héritage linguistique commun que l’algérien Kateb Yassine appelait ‘’butin de guerre’’ a permis aux colonisés d’exprimer  leurs préoccupations concernant  les sujets de l’identité, les mœurs et les coutumes locales, la vie politique et sociale et faire entendre leurs voix au niveau international à travers l’écriture.

Ainsi les pionniers de la littérature maghrébine  d’expression française ont-ils eu le mérite de créer un nouveau genre, et d’inscrire dans la langue de l’occupant la dimension linguistique et culturelle nationale ; et ce en dépit des critiques et des contestations de quelques intellectuels  qui conçoivent ces écrits comme contradictoires avec la personnalité et les idéaux marocains notamment avec l’exil du Roi Mohamed  V en 1953 , lequel a provoqué un soulèvement populaire revendiquant  l’indépendance du pays, chose qui avait un effet considérable  sur la littérature nationale que ce soit en arabe ou en français.

En effet ces grands auteurs ont indiqué une piste favorable aux autres écrivains .les romanciers de la période postcoloniale auront une autre  vision de  la langue française dans ses rapports à la langue et la culture d’origine.

A partir des années 60-70, un certain nombre de textes littéraires a été marqué par un aspect idéologique nouveau. La revue ‘’Souffles’’ fondée par Abdellatif Laabi, en1966 en collaboration avec un collectif de jeunes littérateurs et plasticiens, cherche à penser le problème de l’identité nationale en relation avec la situation linguistique et les pratiques artistiques dans la perspective de revalorisation de la culture d’origine.

Le groupe ‘’Souffles’’ assigne à la littérature marocaine sa fonction subversive, en vue de rompre avec le passé, de décomposer les modèles académiques sclérosés et de dépasser la problématique de l’acculturation dans laquelle s’inscrit la littérature maghrébine de langue française.

Cette publication, à la fois, culturelle, poétique et artistique, étaient à l’origine de l’émergence d’une nouvelle génération de romanciers : Tahar Benjelloun, Abdelkbir  khatibi, Mohamed  Khair-Eddine qui, dans le processus de la décolonisation culturelle, ont tenté de déconstruire la langue héritée de l’empire colonial. Khair-Eddine a développé l’idée de ‘’Guérilla linguistique’’ : écrire en décentrant la langue française pour la rendre étrangère à elle-même.

D’ailleurs la langue et la culture sont indissolublement liées. Levis Strauss confirme que : « l’émergence du langage est en pleine coïncidence avec l’émergence de la culture »[4]

Il estime que tous les deux sont des phénomènes concomitants et qu’ils s’influencent mutuellement. L’espace langagier et l’espace culturel sont inséparables ; il n’est ni culture sans langage ni langage sans culture.

Le langage est le produit de la culture commune. Il est une condition de la culture comme il est le moyen privilégié de la communication de la culture car il est le reflet  et le vecteur de  sa transmission. Dans le contexte colonial, et  précisément, dans le continent africain, qui  a été divisé  en deux géographies distinctes, le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, l’élite  intellectuelle, en s’appuyant sur des différentes physiques et culturelles réelles, a essayé de repenser son rapport au savoir qui lui a été transmis par l’école coloniale, à commencer par la langue qui a été imposée par les empires coloniaux.

Abdelkbir Khatibi, parmi d’autres,  s’est posé la même question à propos de la langue d’écriture. Il a tendance à une destruction de l’hégémonie linguistique des empires européens, ce qui constitue un acte de résistance. Il a choisi de déconstruire la francophonie de l’intérieur au lieu de l’abandonner.

Les écrivains maghrébins ont développé une position critique à l’égard de la langue qui leur a  été transmise par le système scolaire coloniale ; mais ils ont tous un point en commun qui est d’avoir mis en évidence les contradictions de l’écrivain francophone du Maghreb et son exil linguistique.

Cette littérature imprégnée de culture autochtone met l’auteur au carrefour de plusieurs idiomes et dialectes ce qui affecte l’usage littéraire de la langue impériale. D’ailleurs la maman transmet en premier sa culture à son enfant par le biais de langue maternelle, la langue et la culture sont fortement liées, au point de ne pouvoir être  dissociées dans le processus identitaire et la structuration de la personnalité.

Rappelons dans cette veine, la réponse de Taher Benjelloun à un journaliste (en Novembre 1985) l’interrogeant s’il avait écrit ‘’L’enfant du sable’’ en arabe : « Non, car étant donné l’argument du texte, à la limite de l’hérésie dans le contexte d’une culture islamique qui est celle de mes origines, cela m’était impossible : l’arabe est la langue sacrée, celle du Coran, et je me serais alors situé dans l’hétérodoxie. Mais c’est aussi celle de mes parents, que j’aime et que je respecte, et je ne peux prendre le risque de les agresser dans leur langue à travers le récit. »[5]

Par cette déclaration, il met en lumière la mission affective de la langue maternelle, sa fonction de vecteur culturel et de porteur d’interdits parentaux  et confirme que la langue seconde qu’est le français lui permet une certaine liberté d’expression et une transgression des règles imposées par la culture d’origine.

Pourtant, écrire  dans la langue de l’autre  ne  relève absolument pas d’une stigmatisation de la langue  maternelle  ou que l’on soit un agent d’une puissance étrangère mais  c’est plutôt  une manière de servir  une fin légitime qui est  de combattre le colonialisme et affirmer son identité nationale. L’algérien Kateb Yassine le réclame ouvertement :

« J’écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français. »

A son tour, l’écrivain marocain Edmond Amrane Elmaleh, connu pour son attachement indéfectible à ses racines marocaines, annonce que les traces de la langue maternelle demeurent implantées dans son cœur et  par la suite visibles dans ses écrits:

«Ecrivant en français, je savais que je n’écrivais pas en français.il y avait cette singulière greffe d’une langue sur l’autre, ma langue maternelle l’arabe, ce feu intérieur. »[6]

En outre, les écrivains maghrébins de la première génération (celle du colonialisme) et ceux de la deuxième génération (postcoloniale) se démarquaient tous  par une écriture spécifique qui brise la langue française dirions-nous, signalant leur différence et exprimant leur révolte contre l’occupant. Ils glissent la prose dans la poésie, du récit aux scènes dialoguées.

Aussi l’écriture provocatrice de Khair-Eddine  qui abolit la différence entre les genres (poétique, narratif, discursif) en est un exemple en particulier ses œuvres’ ’Agadir’’(1967) et ‘’Le déterreur’’(1973).

La subversion de la langue est un procédé utilisé par les auteurs maghrébins pour créer leur propre langage en introduisant des mots empruntés de l’arabe et de l’amazigh ou en inventant des mots français à partir des termes créoles (langage né du contact d’une langue européenne avec des langues locales) ce qui illustre nettement leur trouble intérieur et leur aliénation.

De ce fait, ils ont mené un combat identitaire puisque leurs récits sont la conséquence d’une révolte contre le colonialisme français. Le concept de l’identité est alors formé sur la base d’une structure binaire, antagoniste voire fondée  sur un grand paradoxe car l’écrivain maghrébin de langue française est défini par opposition à l’Autre, le colonisateur.

Cependant, après l’indépendance, un renouveau littéraire accompagne cette littérature francophone. Elle tente de dépasser ses thèmes anciens pour s’inscrire dans une modernité textuelle. La production littéraire était florissante pendant la période postcoloniale, de nombreux ouvrages se multiplièrent abordant des sujets relatifs au vécu des Maghrébins. Vers les années quatre-vingt une autre littérature voit le jour qui est la littérature de l’immigration ou la littérature Beurre dont les thèmes de prédilection sont encore une fois la surdétermination identitaire qui met l’accent sur les tiraillements identitaires des jeunes issus de familles immigrées  entre leurs valeurs familiales et celles proposées par l’école républicaine.

Conclusion

Généralement, les écrivains maghrébins, dans leur singularité revendiquent le plurilinguisme  comme une richesse et intègrent la dimension culturelle liée en  permanence  à d’autres cultures toutefois le passé colonial pèse encore de son poids sur les pays du Maghreb.

En outre, le romancier refonde son identité divisée, brisée et fracassée  par et dans le langage. Avec le bilinguisme assumé, le récit francophone s’énonce entre deux langues  remettant en cause l’opposition binaire du même et de l’autre, évoquant ainsi le discours sur l’altérité. En revanche, l’Homme de lettres maghrébin porte toujours  en  lui les traces d’une double culture. Il écrit certes dans une seule langue, le français mais cette langue reste influencée par des voix de l’arabe marocain et de l’amazigh. Cet héritage complexe s’affiche  dans presque tous les textes maghrébins grâce à un procédé d’écriture qui illustre cette double appartenance   et  ce  métissage culturel attesté suite au contact de deux langues et de deux cultures.

    Bibliographie et webographie

  • Alaoui, A.,(2006), Aspect du roman marocain (1950-2003), Rabat, Edition Zaouïa, art et culture 
  • Arnaud,J., et « al. »(1965), Bibliographie de littérature nord-africaine d’expression française, 1945-1962, Paris et Lahaye, Mouton  
  • Benjlloune, T.,(1987), La nuit sacrée, Paris, Seuil
  • Chraïbi, D. (1954), Le passé simple, Paris, Gallimard
  • El-Maleh,E.A,(1999),Le Magazine littéraire ,volume  Mars 1999
  • Feraoun, M., (1950), Le fils du pauvre, le Puy, éd. Cahier du nouvel humanisme
  • Khair-Eddine, M., (1967), Agadir, Paris, Seuil
  • Khatibi,A., (1999), La langue d l’Autre, New-York, Ed. Les mains secrètes
  • Mammeri, M.,(1953),La colline oubliée, Paris, Ed. Plon
  • Memmi, A.,(1953), La statue de sel,Paris, Corréa
  • Mernissi, F. ,1987), Le Harem politique, Paris, Albin Michel,
  • Pivot, B.,(1985) Interview avec  Taher Benjelloun, Emission’ ’Apostrophes ‘’
  • Sefrioui, A., (1954), La boîte à merveille, Paris, Seuil

[1] Merniss, Fatima, Le Harem politique, Paris Albin Michel, 1987

[2] Arnaud,  Jacqueline et « al. », Bibliographie de littérature nord-africaine d’expression française, 1945-1962, Paris et La Haye, Mouton

[3] Alaoui,Abdellah, Aspect du roman marocain (1950-2003), Ed. Zaouia, Art et culture, Rabat, 2006

[4] Lévis Strauss, 1958, [www.erudit.org]consulté le 18/01/2018

[5] Interview avec Taher-Benjelloun dans l’émission ‘Apostrophes’ de Bernard Pivot en 1985

[6] Edmond Amran el-Maleh,  Le Magazine littéraire, mars 1999